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JOURNALISME / MEDIAS / décembre 2010.

Mémoire d'un vieux journaliste
toujours actif
                                       
LE JOURNALISME MèNE à TOUT
AUJOURD'HUI EN HAUT, DEMAIN.........?

JOURNALISME / MEDIAS / décembre 2010.Ne me demandez pas, surtout, de vous donnez le profil idéal d’un vrai journaliste. MAIS seulement, je constate malheureusement, qu'il y'a en Belgique plus de pseudo, que de vrais journalistes. JE suppose que c'est la même chose partout, en France comme en HOLLANDE, en ALLEMAGNE , en ESPAGNE, en ITALIE ou dans les pays Scandinaves. En  particulier dans les milieux communautaires marocains. D'abord, notons que le journalisme d'hier, n’a rien à voir avec celui d'aujourd’hui, où tout est devenu d'une facilité incroyable. C'est le jour et la nuit, pour la pratique de cette noble profession. Remontons le temps, pour un retour vers le futur afin de voir qu'est-ce que c'était que d'être journaliste ?
Au Maroc, pendant les années 70, 80, 90, le métier de journaliste ne rapportait rien. Pour gagner sa vie, il fallait travailler avec deux, voire trois journaux et avec des signatures différentes ; pour ne pas avoir des problèmes avec ses employeurs. Les conditions de travail étaient très difficiles, parfois même pénibles. C’est là qu'on fait la différence entre le travail d'un vrai journaliste et celui d’un  pseudo journaliste. C'est là qu'on apprend les ficelles du métier, les ruses pour obtenir certains détails, ou une info entière et complète. En plus de ça, il ne faut pas seulement aimer son métier, mais il faut aussi avoir un sacré bagage intellectuel. L'ancien journalisme était basé surtout sur la connaissance, L’utilisation des mots , ainsi que la manipulation du verbe.
On avait quoi pour travailler? Du papier et un crayon, pour la plupart des journalistes, les chanceux possédaient une machine à écrire, qui fonctionne avec un bruit incroyable comme une machine à coudre. En particulier pour les visiteurs, lors de nos enquêtes et en dehors de nos bases. Nous avions deux moyens pour envoyer nos papiers (correspondances) : le téléphone pour les cas d'extrême urgence et le dépôt de nos enveloppes dans n'importe quelle agence de voyage "C.T.M ".

Nous avions des enveloppes très spéciales qui portaient la mention de  "HORS-SAC", avec l'adresse du journal. Evidement, à l'époque il n'y avait, au Maroc, que 10 journaux, pour la plupart des publications des partis politiques. ON NE VOUS PARLE PAS du climat politique qui y régnait , ni d'où les journalistes étaient tous, ou presque des cibles privilégiés. C'était le MAROC des années de plomb. Le Maroc de tazmamart .En m'installant ici en Belgique, à la fin des années 70 , j’ai continué d’exercer le métier de journaliste, d'une manière complémentaire, avec comme moyens d'acheminement de mes correspondances, le téléphone et l'envoi par poste, qui prenait parfois plusieurs jours. Alors il fallait s'adapter à la situation, on n'avait pas d'autres choix, malgré l'existence du " TELEX ", qui était hors de prix, et en plus n'existait pas en arabe. En 1984, lors d'une visite à la rédaction du journal AL ALAM à RABAT qui était notre employeur, on nous à présenté un nouvel appareil, qui faisait vraiment des miracles en  nous expliquant le mode d'emploi et tout ce qu'on peut gagner comme 
Temps, etc.. C'était le facsimilé "FAX" , et à l'époque en Belgique, seule la poste de "de Brouckère " avait cet appareil, qui n'était pas à la portée de tous. Les prix d'envoi hors-bourse. La première feuille coutait 1.200 Fb, la deuxième 800 Fb. Pour deux feuilles, il fallait payer  2.000 Fb « 50 euro », l'équivalant de deux jours de travail pour un ouvrier moyen. C’était trop cher, mais c'était une solution de rechange. Une année après, le prix était pouvions  pouvait trouver facilement des appareils facsimilie (fax) sur le marché à des prix raisonnable. Quand au prix à payer pour l'exploitation, il était identique au prix d'une communication téléphonique.
Pour travailler tranquillement, il y'avait à Bruxelles un endroit confortable, qui offrait toutes les conditions. C'était l'ancien centre international de presse "I.P.C", où on y trouve tout : téléphone, fax, télex , machines à écrire à caractères divers (français, turc, grec, arabe et scandinave). On y trouvait aussi tous les titres de presse  internationale. Et  à coté de la salle de rédaction, il y'avait un bar, pas comme les autres, fréquenté essentiellement par des agents de renseignement, un vrai "NID D'ESPION" : Mossad, C.I.A, MI-6 , KGB, D.S.T- "France", les renseignements arabes, etc. On savait qui fait quoi? Avec le temps, on s'est habitué à cette présence, pour le moins dérangeante....../.   A suivre…

 ECRIT PAR : Aziz Belcaid.
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