• KHALID FAKIR

    Notre objectif : Construire un Pont culturel avec notre pays le Maroc

    Si le cinéma marocaine connait
    actuellement un grand succès au Maroc, c’est grâce à la nouvelle génération des cinéastes dont Accueilla plupart ont fait leurs études en Europe, notamment en Belgique et aux Etats Unis. Mais, malgré la montée en flèche du cinéma marocain, on constate qu’il y’a encore du travail à faire et du chemin à parcourir pour arriver à la hauteur du cinéma mondial, côté technique et qualité d’image. Pour y remédier à ça, pas de soucis à se faire, car on sent qu’il y’a une nouvelle et jeune génération qui arrive et qui montre déjà le bout du nez en coproduction ici en Belgique. Le Maroc nous a ouvert beaucoup les yeux sur ces jeunes du futur qui ne tarderont pas à se confirmer à leur tour sur la place marocaine et sur la scène mondiale ; une nouvelle vague de cinéastes qui ne jurent que par la « HD » (la haute définition) : l’outil nécessaire pour le cinéma de demain . Pour en savoir plus sur ces jeunes qui s’activent dans l’ombre, nous avons rencontré Monsieur Khalid Fakir, né à Casablanca en 1971, marié, a 5 enfants et est patron de la ‘3G PRODUCTION’ et Coproducteur du film :  « les oubliés …..
    Q) Votre parcours ?
    R) D’abord, j’ai commencé par les cours de musique à MEKNES sous la direction de maitre Haj Houcine Toulali. En Belgique, j’ai commencé à m’intéresser à l’image et à sa magie, avant de prendre la décision de suivre des cours, ou plutôt une formation si vous voulez en 2003 sur le montage des documentaires et des court-métrages. Pour moi c’était très enrichissant.
    Q) Et le Cadrage ?
    R) C’est vrai, j’ai commencé à cadrer par obligation, dans certains cas, lorsqu’on m’apporte un film pour le montage, qui s’avère par la suite de mauvaise qualité, ce que rend le travail de montage un peu difficile et cela prend beaucoup de temps.
    Q) Votre film, vraiment ?
    R) C’était en 2006 que j’ai commencé vraiment à faire du cinéma avec le film « un dernier verre »,
    en collaboration avec « RISQUE ZERO PRODUCTION » avec laquelle j’ai passé un accord de collaboration sur tout ce qui est cinéma. D’ailleurs on s’est retrouvé tout les deux en coproduction avec Hassan Benjelloun.
    Q) Justement parlez–nous de votre rencontre avec Hassan Benjelloun et qui a eu l’idée de cette collaboration?
    R) En 2006, lors du festival de cinéma immigré à Agadir, j’ai réalisé une interview avec Monsieur Hassan Benjelloun, après on s’est échangé nos cartes visite. En 2008 il nous a rendu visite à Bruxelles avec en tête le projet d’un film. Alors, on a profité pour lui faire un tour de repérage des lieux susceptibles d’être des scènes de tournage. Après la 2° rencontre, on a jeté les bases d’une Coproduction, notamment la parge Belge du Film. Voilà donc en résumé l’histoire de la naissance d’une collaboration, la première du genre entre la Belgique et le Maroc dans le domaine cinématographique. Y’a pas mieux pour commencer dans le domaine.
    Q) Coproduc:on c’est bien, mais, qu’est ce que cela peut vous apporter ?
    R) Beaucoup sur le plan culturel. Notre objectif principal est de construire un véritable pont culturel avec notre pays « LE MAROC ». pas seulement dans le domaine cinéma, mais on veut toucher d’autres secteurs aussi, car, je crois qu’il est temps de privilégier le culturel.
    Q) Si on comprend bien votre réponse l’argent vient après ?
    R) « Rire » ni avant, ni après, cela peut vous surprendre comme réponse?
    Mais croyez-moi c’est la vérité, on a frappé à plusieurs portes, malheureusement elles sont restées « CLOSE » à l’exception d’une seule personne qui a tout fait pour nous aider, c’est Madame Françoise SCHEPMANS, matériellement parlant : police, transport e n p l u s d ’autres conseils . Financièrement ensuite, elle a débloqué pour nous la somme de 2000 euros. Honnêtement, son geste était sincère et en dehors de toute campagne électorale, MERCI Madame.
    Q) Dans votre C.V vous avez travaillé avec d’autres cinéastes ?
    R) Oui, j’ai travaillé avec AZZE LARAB ALAOUI, réalisateur du film ‘BIDOZA’ et puis Mohamed MINKHAR pour le film ‘Ticket N° 13’. Dans ce film on trouve l’ex.ministre de la culture Touria JABRAN. Et comme ceAe dernière joue le mauvais rôle, on l’a soupçonné de blocage et d’être opposée à l’autorisation d’exploitation du film. Et plus tard un autre film avec le cinéaste Belge Marion HANDEBERKER : ‘il est temps d’ouvrir les yeux’.
    Q) Qu’ils sont vos projets d’avenir ?
    R) J’ai en chantier un film d’action basé sur une histoire d’amour, pour qui, j’ai donné le nom berbère d’ « ASSIF El oued » (ou la rivière). Si tout va bien, incha allah, le tournage s’effectuera entre Tanger, Tétouan et Bruxelles. Alors silence on tourne. THE RIVER PLEASE ? THANKS.

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