14/12/2010 Maroc
Qui sont les Marocains de Belgique?
• Les compétences marocaines, mais aussi les catégories en précarité, ont été au centre des préoccupations dans le cadre d'un forum organisé à Bru,elles
PARY.B
Il Le premier forum des compétences marocaines en Belgique a mérité le déplacement de Mohamed Ameur, ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des MRE. Étalé sur trois jours, ce premier forum a été plus une étape nécessaire pour avoir plus de visibilité sur le potentiel des Marocains résidant en Belgique. «Des représentants de 4 départements que sont l'Agriculture, l'Enseignement supérieur et l'Energie et l1ndustrie et les nouvelles technologies, ainsi que de l'INDH, ont exposé leurs programmes sectoriels et les opportunités de partenariat offertes aux compétences marocaines établies en Belgique», souligne le département des MRE à propos de cette rencontre tenue du IO au 12 décembre à Bruxelles.
Des chiffres alarmants
Les agences de promotion et de développement économique et social des préfectures et des provinces du Nord et de l'Oriental du royaume ont également pris part à cette rencontre, précise le département de communication du ministère. L'idée est d'élaborer une stratégie régionale de l'intégration des compétences vivant dans le royaume belge. Une étude réalisée en 2009 par la Fondation du Roi Baudouin a montré que «les Marocains de Belgique sont en situation précaire: 30 % à peine sont salariés, 20 %
Le plan d'action 2011 du ministère comporte un chantier urgent pour «l'accompagnement social des MRE, à travers une politique sociale homogène et intégrée».
sont chômeurs». Face à ces chiffres inquiétants, le département de Ameur voulait intégrer l'INDH comme alternative réalisable pour les plus dé-
1 L'ouverture sur les ONG a également été confirmée lors de ce premier forum.
Munis des Marocains de Belgique. Le plan d'action 201 l du ministère comporte pour sa part un chantier urgent pour «l'accompagnement social des MRE, à travers une politique sociale homogène et intégrée», insiste-t-on auprès du ministère qui compte agir le plus vite en faveur d'abord des troisième et quatrième générations des MRE, qui sont considérées actuellement comme la première communauté étrangère avec plus de 300.000 personnes. L'ouverture sur les 0 G a également été confirmée lors de ce premier forum avec l'intégration du réseau des compétences belgo marocaines. Au-delà des catégories vulnérables, «le potentiel des immigrés marocains reste érwrme, fait-on remarquer auprès du département de Ameur, et le but recherché derrière ce genre de rencontres est de trouver des solutions pratiques aux dijJicultés d'insertion professionnelle pour les diplfimés».